Les Valeurs qui nous rassemblent

Un État qui abandonne ses responsabilités, une Nation qui se disloque, un Peuple auquel on enlève la fierté de lui-même. Il est devenu bien difficile de nier ce constat. La décomposition, lente mais continue, de tout ce qu’est la France, rythme nos vies depuis tant d’années qu’elle peut paraître comme une marche inexorable. Certains choisissent de l’accélérer, se projetant dans le meilleur de la mondialisation. D’autres, se sentant impuissants, se résignent au repliement sur les intérêts égoïstes de leur classe, de leur caste, ou de leur communauté.

 

Mais à ceux qui verraient dans la dissolution de la France l’inévitable épuisement d’une idée désuète, l’Histoire oppose un démenti cinglant. Maintes fois en quinze siècles ces tentations ont surgi, nous précipitant parfois jusqu’au bord de l’abîme. À chaque fois, alors même que la situation a pu paraître bien plus désespérée qu’aujourd’hui, la France s’est relevée, réunifiée et renforcée.

 

C’est à présent à nous de mener ce combat de l’espérance. Au consentement des élites et à la résignation d’une partie des Français, il nous faut répondre par une volonté à la hauteur des enjeux. Notre démarche doit être résolument tournée vers l’avenir, tout en sachant que celui-ci ne peut se construire que sur la compréhension à la fois du passé et du présent, sur une vision claire de ce qu’est la France, de ce qu’elle représente aux yeux du monde, et de ce qu’elle peut encore incarner demain.

 

 

Un Peuple libre

 

Le Peuple est souverain, et donc libre et maître de son destin. C’est bien au Peuple, à travers le suffrage universel et une utilisation aussi généralisée que possible du référendum, de fixer les termes du contrat social et le cap à suivre par nos dirigeants, et non à nos dirigeants d’imposer leur vision.

 

Le Peuple ne peut être pleinement souverain que si la Nation dans laquelle il s’incarne est indépendante. L’indépendance nationale est la condition nécessaire à l’existence d’un peuple libre, d’une démocratie véritable. À une Europe fédérale, construite contre les nations, il faut préférer l’Europe de la coopération entre les États-Nations, celle qui entreprendra à nouveau d’ambitieux projets à la manière de tous les grands succès européens.

 

Le Peuple français parmi les autres tels qu’ils sont, se donne les moyens de sa liberté tant en ce qui concerne sa défense nationale, son économie, sa cohésion sociale, que par l’entente et le respect pour tous les autres peuples du monde. Il doit, plus que jamais, jouer son rôle universel pour la paix, pour le développement, pour une certaine idée du progrès et de la dignité humaine.

 

 

Une Nation refondée

 

La Nation se forge génération après génération, et d’abord sur les bancs de l’École. Pour jouer son rôle de creuset républicain et d’ascenseur social, celle-ci doit remplir sa mission première, l’émancipation intellectuelle et la transmission. C’est avec la langue, la science, la littérature, l’art, la philosophie que l’on construit l’unité nationale sur une vision commune de la civilisation. L’enseignement de l’Histoire a une importance particulière. Il ne s’agit pas d’occulter certaines pages sombres, mais de rendre aux jeunes Français l’envie de s’approprier leur passé pour participer à un avenir commun.

 

La Nation est constituée des citoyens, et non d’une juxtaposition de communautés. Il est donc essentiel à la cohésion nationale de refuser toute discrimination ou autre arrangement communautariste au détriment de l’égalité républicaine. Il faut aussi veiller au respect par tous des règles de notre civilisation et des principes républicains. Pour ceux qui voudraient devenir français, l’exigence ne saurait se limiter à la simple intégration économique. C’est l’assimilation qui, sans effacer les histoires personnelles, donne à chacun la chance de partager un même héritage, un même avenir, une même fierté.

 

La Nation ne peut se contenter d’être un idéal désincarné et lointain, mais traduit ses principes en actes partout et pareillement sur le territoire national. La France ne se réduit pas à un archipel d’îlots métropolitains mondialisés, et l’égalité républicaine impose le développement en priorité des territoires les plus fragilisés par la mondialisation. Il faut se donner les moyens d’édifier une véritable cohésion territoriale, condition nécessaire à toute cohésion nationale.

 

 

Un État fort

 

L’État a pour première responsabilité d’assurer la sécurité de tous, première des libertés. L’effondrement de l’autorité de l’État et la présence en France de territoires largement abandonnés par la République et de populations livrées à elles-mêmes sont inacceptables. Cette décomposition de l’ordre républicain est due en grande partie à la non-application de la loi et au laxisme de l’État. La loi ne peut avoir de valeur que si son application est universelle, et sa violation sanctionnée.

 

L’État doit redevenir entrepreneur. Il est responsable de la politique industrielle, de la politique commerciale, de l’aménagement du territoire. Il encourage et il complète l’initiative individuelle. Il garantit à chaque Français un égal accès aux services publics et la possibilité de vivre dignement de son travail. Il ne laisse personne sur le bord de la route. Il ne fait pas du marché et de la concurrence les alibis de tous ses renoncements.

 

L’État protège et met en valeur l’environnement. Il s’engage pour les enjeux planétaires tels que le changement climatique. Mais il s’implique aussi dans la protection des paysages et des modes de vie, notamment dans la France rurale. L’Etat protège, met en valeur les immenses ressources maritimes de la France. Il incarne l’ambition d’une France ouverte sur le monde, tournée vers le grand large.

 

Voilà le Peuple que nous voulons rassembler

Voilà la Nation que nous voulons reconstruire

Voilà l’État que nous voulons réhabiliter

Voilà la fierté que nous voulons retrouver

Un État qui abandonne ses responsabilités, une Nation qui se disloque, un Peuple auquel on enlève la fierté de lui-même. Il est devenu bien difficile de nier ce constat. La décomposition, lente mais continue, de tout ce qu’est la France, rythme nos vies depuis tant d’années qu’elle peut paraître comme une marche inexorable. Certains choisissent de l’accélérer, se projetant dans le meilleur de la mondialisation. D’autres, se sentant impuissants, se résignent au repliement sur les intérêts égoïstes de leur classe, de leur caste, ou de leur communauté.

 

Mais à ceux qui verraient dans la dissolution de la France l’inévitable épuisement d’une idée désuète, l’Histoire oppose un démenti cinglant. Maintes fois en quinze siècles ces tentations ont surgi, nous précipitant parfois jusqu’au bord de l’abîme. À chaque fois, alors même que la situation a pu paraître bien plus désespérée qu’aujourd’hui, la France s’est relevée, réunifiée et renforcée.

 

C’est à présent à nous de mener ce combat de l’espérance. Au consentement des élites et à la résignation d’une partie des Français, il nous faut répondre par une volonté à la hauteur des enjeux. Notre démarche doit être résolument tournée vers l’avenir, tout en sachant que celui-ci ne peut se construire que sur la compréhension à la fois du passé et du présent, sur une vision claire de ce qu’est la France, et de ce qu’elle peut encore incarner demain.

Un Peuple libre

 

Le Peuple est souverain, et doit donc être libre et maître de son destin. C’est bien au Peuple, à travers le suffrage universel et une utilisation aussi généralisée que possible du référendum, de fixer les termes du contrat social et le cap à suivre par nos dirigeants, et non à nos dirigeants d’imposer leur vision.

 

Le Peuple ne peut être pleinement souverain que si la Nation dans laquelle il s’incarne est indépendante. L’indépendance nationale est la condition nécessaire à l’existence d’un peuple libre, d’une démocratie véritable. À la tentation d’une Europe fédérale, construite contre les nations, il faut préférer l’Europe des Nations, celle qui entreprendra à nouveau d’ambitieux projets de coopération entre État libres, à la manière de tous les grands succès européens.

 

Le Peuple français doit se donner les moyens de sa défense dans un monde de plus en plus incertain. Mais la souveraineté passe aussi par le respect de celle des autres nations. La politique étrangère de la France doit être guidée par la défense des intérêts français et par le réalisme qui consiste à traiter avec les États tels qu’ils sont. Plutôt que par l’ingérence, c’est par le respect et la coopération que la France peut à nouveau jouer un rôle positif de premier plan dans le monde.

Une Nation refondée

 

La Nation se forge génération après génération, et d’abord sur les bancs de l’École. Pour jouer son rôle de creuset républicain et d’ascenseur social, celle-ci doit remplir sa mission première, l’émancipation intellectuelle et la transmission. L’enseignement de l’Histoire joue un rôle fondamental, car le récit national est le socle de la Nation et l’héritage commun des Français de toutes origines. Il ne s’agit pas d’occulter certaines pages sombres, mais de rendre aux jeunes Français l’envie de s’approprier leur passé pour participer à un avenir commun.

 

La Nation est constituée des citoyens, et non d’une juxtaposition de communautés. Il est donc essentiel à la cohésion nationale de refuser toute discrimination ou autre arrangement communautariste au détriment de l’égalité républicaine. Il faut aussi veiller au respect par tous des règles de notre civilisation et des principes républicains. Pour ceux qui voudraient devenir français, l’exigence ne saurait se limiter à la simple intégration économique. Chacun a bien sûr son histoire personnelle, mais seul peut rejoindre la communauté nationale celui qui accepte pleinement de partager son histoire, sa culture, et son destin.

 

La Nation ne peut se contenter d’être un idéal désincarné et lointain, mais doit traduire ses principes en actes partout et pareillement sur le territoire national. La France ne se réduit pas à un archipel d’îlots métropolitains mondialisés, et l’égalité républicaine impose le développement en priorité des territoires les plus fragilisés par la mondialisation. Il faut se donner les moyens d’édifier une véritable cohésion territoriale, condition nécessaire à toute cohésion nationale.

Un État fort

 

L’État a pour première responsabilité d’assurer la sécurité de tous, première des libertés. L’effondrement de l’autorité de l’État et la présence en France de territoires largement abandonnés par la République et de populations livrées à elles-mêmes sont inacceptables. Cette décomposition de l’ordre républicain est due en grande partie à la non-application de la loi et au laxisme de l’État. La loi ne peut avoir de valeur que si son application est universelle, et sa violation sanctionnée.

 

L’État doit redevenir entrepreneur. Il est responsable de la politique industrielle, de la politique commerciale, de l’aménagement du territoire. Il encourage et il complète l’initiative individuelle. Il garantit à chaque Français un égal accès aux services publics et la possibilité de vivre dignement de son travail. Il ne laisse personne sur le bord de la route. Il ne fait pas du marché et de la concurrence les alibis de tous ses renoncements.

 

L’État protège et met en valeur l’environnement. Les enjeux planétaires tels que le changement climatique sont essentiels, mais l’environnement est aussi le cadre de vie des Français. Une politique environnementale complète doit ainsi inclure l’aménagement urbain ainsi que la protection des paysages et des modes de vie, notamment dans la France rurale. L’État enfin se doit de mettre en valeur les immenses ressources maritimes de la France. Il incarne l’ambition d’une France ouverte sur le monde, tournée vers le grand large.